n 543 Janvier 2018 UNION SYNDICALE A CTUALITÉ SOCIALE TRANSPORTS AÉRIENS Le retraité DES R ETRAITÉS D AIR FRANCE / SYNDICAT CGT AIR FRANCE / SYNDICAT UGICT/CGT AIR FRANCE ÉDITORIAL 15 Mars 2018 : Les retraitées et les retraités poursuivent l action cachée sous le nom moins effrayant de populiste. Pourtant les tenants de la politique libérale qui ont permis et aidé au retour de la «bête immonde» sur notre continent, poursuivent leur entreprise de démolition des conquis sociaux. Dans le monde la misère, la guerre ou les dictatures tuent ou poussent à l exode des millions d enfants, de femmes et d hommes. Nos démocraties sont effrayées par l arrivée massive d émigrés «économiques» ou «politiques» qui sont la partie souffrante des exploités du capitalisme. La seule réponse de nos dirigeants est sécuritaire, elle consiste à tenter de les renvoyer vers les pays d origine tout en se donnant bonne conscience en en accueillant un petit nombre. Décidément les «réformes» du Gouvernement ne passent pas chez la majorité de nos concitoyens. Les retraitées et retraités ne sont pas épargnés par les mauvais coups après la «tromperie» sur la hausse de la CSG qui touche même «les petites» retraites à travers le revenu fiscal du foyer finalement retenu pour appliquer cette mesure c est la découverte que dans les EHPAD on ne voit pas la vie en rose malgré les efforts d un personnel en «burnout» et bien d autres réformes en cours ou à l étude pour casser notre «contrat social» Ce n est pas la politique européenne et étrangère de Macron qui va nous rassurer davantage. Partout en Europe nous voyons monter la droite fasciste, Dans cette période et ce monde difficile, nous adhérents de la CGT à travers l USRAF-CGT, nous pouvons être une force d espoirs. Nous luttons, nous résistons comme le 28 septembre 2017, il est nécessaire de poursuivre la mobilisation. Autour de nous, chaque jour chacun entend ses proches, ses amis ou ses voisins se plaindre des difficultés du quotidien, profitons de ces échanges pour proposer l action et pourquoi pas l adhésion au syndicalisme retraité ; Invitons les uns et les autres à participer à la préparation du rendez-vous de l action du 15 mars prochain et à y participer nombreux. Sur proposition de la CGT au sein de la FERPA (Fédération Européenne des Retraites et Personnes Âgées) est prévu au printemps une mobilisation européenne dans les capitales des pays membres sur les revendications des retraités. TAR n 542 - Janvier 2018 1
EHPAD. Une journée d action pour la dignité Près du tiers des personnels des EHPAD et maisons de retraite ont fait grève ce mardi 30 janvier, à l appel de 7 syndicats de la santé : CGT, CFDT, FO, Unsa, CFTC, CFE-CGC et Sud, avec le soutien de l Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) et de 9 organisations de retraités. Le gouvernement ne devrait pas mépriser ce qui vient de se passer le mardi 30 janvier dans tous les départements de France. Partout sont dénoncés le manque d effectifs et le manque de moyens pour accueillir et soigner dans des conditions dignes les personnes dépendantes. Une mobilisation inédite et explicite «Le taux de mobilisation des grévistes déclarés et des personnels assignés est de 31,8 %», a indiqué leur administration, la Direction générale de la cohésion sociale. Depuis des mois les personnels réclament «davantage de moyens humains pour plus de dignité». En 2017, on a compté une centaine de grèves dans des Ehpad, à la suite de celle des Opalines à Foucherans dans le Jura qui a duré près de trois mois. A Paris, plusieurs milliers de personnes, salariées des maisons de retraite et retraités ont défilé vers le ministère de la Santé, pour exiger plus de moyens pour s occuper «dignement» des personnes âgées. Des rassemblements ont également lieu dans de nombreuses villes : Bordeaux, Nantes, Rennes, Lyon, Strasbourg, Limoges, Perpignan, Marseille, Nice, Lille ou encore Clermont-Ferrand, Tours, Châteauroux et Orléans. Une situation inacceptable, indigne «Aujourd hui, si les aides-soignants n arrivent pas à accomplir leur mission c est par manque de temps, de moyens, de formation et parce qu il n y a pas assez de salariés», explique Albert Papadacci, délégué syndical CGT à la Korian et qui s indigne : «Des salariés en arrivent à se dénoncer comme maltraitants» Frédéric Pommier journaliste raconte le quotidien de sa grand-mère : «Elle adorait manger Depuis qu elle est en EHPAD elle a perdu 20 kg.» «Autant de cynisme à l égard des personnes âgées est insupportable» déclare Pascal Champvert, président de l Association des Directeurs au service des Personnes Agées (AD-PA). Il ajoute : «Madame Buzyn (la ministre de la Santé) a repris il y a 4 mois 100 millions dans les caisses de solidarité pour l autonomie (CNSA), qui finance les accompagnements des personnes âgées handicapées au détriment des personnes âgées et aujourd hui, elle dit «je vais en donner 50. Ce n est pas sérieux.» 2 TAR n 542 - Janvier 2018 Pourquoi une telle situation dégradée? Le gouvernement l explique par le vieillissement de la population. Mais cela était prévisible et rien ne peut justifier que la 5 e puissance mondiale soit incapable d accueillir dans des conditions dignes de leur contribution à la richesse du pays les retraités et les personnes âgées et dépendantes. Mais il faut savoir que l EHPAD est d abord un produit financier rêvé, reconnu par les fonds d investissements, les banques et les assurances comme une valeur sûre depuis plus de 20 ans. Selon une étude de Retraite Plus, le coût moyen mensuel d un séjour en EHPAD était de 2 553 euros en 2015. Un coût très élevé, inaccessible pour de nombreuses familles. Le groupe Korian, par exemple, un des leaders du secteur a connu croissance moyenne annuelle de son chiffre d affaires de plus de 20 % entre 2005 et 2015! Côté public la réforme de la tarification des maisons de retraite, adoptée par le précédent gouvernement, va entraîner une baisse de 200 millions d euros des dotations annuelles allouées aux maisons de retraite publiques : une décision qui devrait affecter les 7 000 EHPAD que compte la France. On comprend que l objectif poursuivi par le gouvernement Hollande comme celui de Macron est d accélérer la privatisation et la marchandisation de l extrême vieillesse. «Quand on veut privatiser» C est bien connu : quand on veut préparer la privatisation d un secteur public, il faut d abord réduire drastiquement ses moyens pour que les «usagers-clients» s en détournent pour rejoindre le secteur privé. C est la véritable raison de la situation dramatique que connaissent la plupart des établissements publics et privés : la financiarisation du secteur de la santé dans tous les domaines. Les luttes des personnels des EHPAD avec le soutien des résidents et des organisations de retraités sont de nature à enrayer ce processus dévastateur de la vie des anciens et de leurs proches. Saluons la réussite de leur journée d action du 30 janvier. Car il est de l intérêt de toutes et tous qu elle se prolonge partout, jusqu à l obtention des effectifs et des moyens nécessaires à l amélioration urgente des conditions d accueil et de soins des résidents actuels et futures des EHPAD et des maisons de retraite. Pascal Santoni
Syndicat AIR FRANCE UNION SYNDICALE DES RETRAITÉS D AIR FRANCE Union Syndicale des Retraités d Air France/CGT Section Banlieue Nord Rencontre avec nos anciens à la journée des retraités du CE DM Roissy Par une journée maussade, un temps gris et froid comme on en connaît ces jours-ci la journée des retraités s est passé samedi 20 janvier 2018. Invités par le Comité d Entreprise de la DGI de Roissy, cette journée s est déroulée avec toujours beaucoup plaisir et de joie dans les retrouvailles des anciens, souvent accompagnés de leur épouse. La CGT de la banlieue nord, toujours présente depuis des années, à participée activement à cette rencontre. D abord par la présence de ses nombreux militants saluant tous les arrivants et entament le débat avec nos syndiqués actifs du temps passé, débat politique surtout, syndical aussi proposant l adhésion à la CGT des retraités pour la défense, des retraites, de la mutuel, des GP, Ensuite nous avons proposé à tous, le Transports aériens Le retraité (TAR) encarté d un tract de la confédé. Nous avons pu constater qu il n y avait très peu de rejets de notre parution. A midi les portes du restaurant se sont ouvertes. Les convives plus de 230 se sont réunis par affinité autour des tables. L orchestre du club de la DM nord à pousser la sérénade d accueil. A midi et demi bien passé les militants qui avaient réservés leur repas, ont rejoint leurs camarades, les autres sont rentrés. La banlieue nord Roissy, le 02/02/2018 TAR n 542 - Janvier 2018 3
L action revendicative à Air Inter monte en gamme : Conflits et Succès du personnel au sol Ce chapitre veut aborder 2 conflits qui se situent dans la période qui suit 1968, et en quelque sorte rattrapent le retard. Mais au début de l année 1969 un projet de licenciement s invite dans notre histoire. Un premier conflit a lieu en été 1969 qui va déboucher sur le premier accord d entreprise pour le personnel au sol. Le second aura lieu en automne 1970 qui portera principalement sur les salaires. Tous les secteurs de la compagnie sont concernés s agissant des personnels au sol. Un projet de licenciement mis en échec au comité d entreprise L essentiel des informations recueillies proviennent d un entretien avec Jacques Adda. On examinera succinctement : le contexte de cette décision de la direction la présentation des participants principaux à cette séance du comité qui a vraisemblablement eu lieu tout au début de l année 1969. deux interventions marquantes, celle de Jacques Adda, celle de Maurice Acquino, et le dénouement Le contexte de cette décision de la direction Jacques Adda se remémore cette période : «En 1969 les finances d Air Inter ne sont pas terribles. On nous annonce en comité d entreprise qu on va licencier une quarantaine de personnes du commissariat avec l idée de sous-traiter. La dimension économique n était qu un prétexte : il y a eu vraiment la volonté de faire un licenciement pour reprendre en main, je crois que c est ça. Ils devaient sentir qu il y avait des revendications». Les participants principaux à cette séance du comité L amiral Paul Hébrard, c est le président depuis juin 1960. On pourra observer au moment du dénouement qui est vraiment le numéro un dans cette direction mais aussi les jeux d influences et les divergences d orientation au sein de celle-ci. Paul Marland, c est le directeur général-adjoint depuis décembre 1968. Les propos de Jacques Adda sont très précis sur ce personnage et sur le changement qui s opère à Air Inter avec sa prise de fonction. «Marland a toujours été un ardent partisan de la sous-traitance en tout depuis le début. C est dire qu avec le personnel, on fait du fric au pas de charges. Désormais Air Inter n est plus une entreprise type association capital-travail dans l esprit positif de Hébrard. Il faut tenir le personnel en main, il ne faut pas qu on se retrouve avec des conflits». Jacques Adda, pilote, sans doute secrétaire du comité d entreprise. Maurice Acquino, travaille aux approvisionnements de la Direction du Matériel à Orly, élu CGT au comité. Le Picard, directeur à la formation. Deux interventions marquantes, celle de Jacques Adda et celle de Maurice Acquino L intervention de Jacques Adda. «J ai fait le compte et voilà ce que ça représente. Si Air Inter ne peut pas faire face à la somme de 500 000 francs, c est que la situation est très grave. Il faut un communiqué de presse dès demain matin pour dire qu Air Inter est en grande difficulté. Si ce n est pas le cas je vous demande deux mois de délai. Donc je vous propose de reporter la proposition de licenciements au 1 er avril. Personnellement je suis sûr que les finances de l entreprise auront repris, on s apercevra que ce n est pas nécessaire. On est en situation de déposer le bilan, il faut le dire». Jacques Adda met en scène la suite de la séance : «Marland était à côté, il est venu gêné. Le Picard est venu près de Marland lui a dit : Amiral ne cédez pas. Je me souviens très bien». La prise de parole de Maurice Acquino et le dénouement «Amiral je suis un vieil ouvrier j ai toujours pensé que les patrons avaient un portefeuille à la place du cœur. Mais de vous, je ne pensais pas ça». 4 TAR n 542 - Janvier 2018
Jacques Adda poursuit sa mise en scène : «A ce moment-là Marland dit à Hébrard, amiral, ne cédez pas. Alors Hébrard tape sur la table et dit : on ne licencie pas». L atterrissage tout-temps une 1 re mondiale En 1969 le 1 er atterrissage Tout Temps sera effectué sur la ligne Lyon-Paris avec une caravelle, il s agit d une 1 re mondiale. Cinq aéroports français sont équipés pour cette procédure. Le système comporte la pose de balises au sol dans l axe de la piste qui ont pour fonction de guider l avion, et d autre part la possibilité de capter le passage de la balise pour l équipage. L importance de cette avancée est capitale pour la compagnie intérieure Air Inter. Son réseau c est globalement l hexagone. Durant une partie de l année la visibilité est insuffisante pour se poser dans le brouillard sur plusieurs aéroports, Orly et Lyon notamment. S il faut se dérouter sur un autre terrain alors que le vol n a duré que 45 ou 60 minutes la ponctualité est fortement compromise. Les vols internationaux le font mais les conséquences d un retard sont souvent fort différentes. En 1969 Hébrard est PDG mais s amorce une tout autre période dans laquelle Marland est devenu directeur général adjoint. Côté patronal on va passer le tournant de l année 1970 de l ère Hébrard paternaliste, défricheur de réseau, bâtisseur, courageux, par exemple dans l affaire du licenciement, à l ère Vergnaud. Le conflit de l été 1969 Du côté des salariés la confiance s établit graduellement. Quand en 1968 après le conflit de mai-juin et en 1969 10 avions neufs Fokker 27 sont livrés à Air Inter ces arrivées confortent la confiance dans la solidité de cette compagnie. Il s agit du premier achat d avions neufs et de plus les visites de ces avions seront entièrement effectuées par les travailleurs d Air Inter ce qui est inédit. Au sol un 1 er accord d entreprise est signé C est en juillet-août 1969 qu aura lieu un conflit qui concernera le personnel au sol. Il prendra fin à la mi-août. Je n ai pas beaucoup de données sur ce conflit. Il est vraisemblable qu il était unitaire ; CGT et CFDT en étaient les organisations représentatives. Il s est conclu par la signature du premier accord d entreprise qui s inscrit dans le prolongement de ce qui avait été négocié au comité d entreprise en mai 1968. Huit jours de conflit en novembre 1970 En 1970 un conflit unitaire CGT-CFDT aura lieu en novembre et obtiendra un résultat concret. Je suis embauché dans la compagnie aérienne Air Inter en octobre 1970 à la Direction du Matériel dans un secteur chargé de l approvisionnement au service entretien des avions. Ce secteur d Air Inter est situé dans la zone industrielle nord de l aéroport d Orly, sur la commune de Paray-Vieille-Poste dans l Essonne. Nous travaillons dans une partie du hangar auparavant occupé par la TAI, le Hangar n 6. Il est composé principalement d employés et d agents techniques. C est dans cette population que s exerce principalement l activité syndicale de la CGT. Les travailleurs professionnels sont issus pour la plupart des écoles de formation de l armée de l air et de l aéronavale. Le conflit de novembre 1970. Dès le 1 er mois je suis comblé : un conflit unitaire démarre, CGT-CFDT de huit jours avec un succès revendicatif à la clé. Je n ai pas fait grève ; Albert me l a déconseillé car je suis en période d essai, mais je participe à toutes les assemblées quotidiennes qui sont pour moi une découverte. Les premiers responsables des syndicats CGT et CFDT prennent la parole à tour de rôle. Le conflit est bien suivi à Orly ; s agissant des autres secteurs je ne m en rends pas très bien compte. Il y a beaucoup de jeunes qui sont en début de qualification professionnelle et des taux d inflation importants. Au final chaque salarié non-cadre percevra 100 francs mensuels d augmentation par mois, les cadres 120. Je me syndique à la CGT. Un après-midi mon réparateur, celui qui me donne le travail, Marcel, vient au planning. Il m invite à l accompagner sans autre forme de discours. Nous traversons le hangar vers l ouest et nous voilà dans une sorte de bureau au rez-de-chaussée. Je n y suis encore jamais entré. Dans ce bureau il y a deux techniciens, on les appelle les électroniciens. La CGT me semble être davantage le syndicat qui est actif dans le hangar. C est ainsi que j ai adhéré. Dès janvier 1971 je postule pour le planning des équipements révisables ; il y a deux échelles à la clé. C est là qu on procède dans cette période, les choses ont changé depuis, au suivi minutieux des heures de fonctionnement des équipements à partir soit des heures de vol, soit du nombre d atterrissages. Ces derniers sont plus significatifs pour l usure de la voilure, des pneumatiques et des trains. Il y a deux types d avions qui sont suivis, les Vickers et les Fokker 27 ; je m occupe du bi-turbopropulseur hollandais, le Fokker 27. Air Inter en exploite 10, mis en ligne à partir du second semestre 1968, et la Poste en a 15, de la même génération. Le matin deux tâches s imposent : l identification des matériels déposés depuis la veille au soir et la nuit et le relevé des heures de vol et des atterrissages réalisés en 24 heures. A partir de février 1971 se produit une situation assez rare : la cessation de l activité des personnels navigants durant trois semaines décrétée par les directions des trois compagnies, ce qui sera abordé au chapitre suivant. A partir de 1970 on entre dans l ère Vergnaud qui a pour directeur général Marland. TAR n 542 - Janvier 2018 5
2 février 1943 : la VI e Armée du Reich, capitule devant l Armée rouge à Stalingrad!!! Il y a 75 ans, les Soviétiques infligeaient aux fascistes une défaite mémorable, une «razgrom», pour le dire dans leur langue. C est à Stalingrad que prend définitivement fin la Blitzkrieg des nazis. Les Soviétiques y ont encerclé 300 000 Allemands. Ceux-ci capitulent le 2 février 1943 alors que, dans son discours du 30 janvier, Hitler affirmait encore que le peuple allemand combattrait jusqu à ce que la victoire soit certaine. La victoire finale des Alliés n est dès lors plus qu une question de temps. Une victoire forgée dans le sang, la sueur et les larmes, surtout des Soviétiques. On se bat pour chaque maison, pour chaque pièce. Les Soviétiques développent une véritable culture du franc-tireur, avec des vedettes nationales comme Vassili Zaitsev. A l Ouest, les peuples reprennent ESPOIR et la Résistance grandit, et développent leurs actions contre l occupant nazi. La bataille de Stalingrad est la suite de combats du 17 juillet 1942 au 2 février 1943, pour le contrôle de la ville de Stalingrad, entre les forces de l URSS et celles du Troisième Reich et de ses alliés. Ces combats incluent l approche de la ville par les armées de l Axe, les combats urbains pour sa conquête à partir de septembre, puis la contre-offensive soviétique, jusqu à l encerclement et la reddition des troupes allemandes. L ensemble de ces combats, dans et hors de la ville, se sont étendus sur un peu plus de six mois et ont coûté la vie à plus de 800 000 Soviétiques, civils et combattants, et à 400 000 militaires allemands, roumains, italiens, hongrois et croates. défaites de l armée allemande et un tournant stratégique majeur de la Seconde Guerre mondiale. Elle reste dans les mémoires pour l âpreté des combats urbains, n épargnant ni civils ni militaires, ainsi que pour ses impacts psychologique et symbolique. Avec la bataille de Moscou, en décembre 1941, et la bataille de Koursk, en juillet 1943, elle constitue l une des grandes 6 TAR n 542 - Janvier 2018
Infos GP - Le Bus Direct A partir du 1 er février 2018, les conditions d accès au Bus Direct ainsi que les tarifs évoluent Offre et achat de billets Le Bus Direct propose désormais de nouvelles conditions tarifaires aux ouvrants droit d Air France et de ses filiales aériennes ainsi qu à leurs ayants droit. Ces conditions s appliquent lorsque l utilisation du Bus Direct précède ou fait suite à votre voyage pour convenance personnelle sur un vol proposé sur le site GPNet. Deux modes d achat sont à votre disposition : Achat à bord du bus (selon la disponibilité) : Accès sous réserve de places disponibles dans le car après la montée à bord des passagers commerciaux, Réduction de l ordre de 60 % par rapport au plein tarif public, Achat du billet directement auprès du chauffeur, Accès limité à certains arrêts à CDG (terminaux 1 et 2AC) et Orly (aérogare Ouest). Dans Paris l accès est autorisé à tous les arrêts. Achat sur la boutique en ligne Le Bus Direct : Accès possible à tous les arrêts, au même titre que les passagers commerciaux, dans l ordre d arrivée dans la file d attente, Réduction de l ordre de 35 % par rapport au plein tarif public, Achat du billet uniquement en ligne (lien en haut à droite de cette page), e-ticket valable 1 an, non modifiable, non remboursable. Ce nouveau dispositif s applique aux ouvrants droit et ayants droit voyageant sur les lignes 1, 2 et 4. Particularité sur la ligne 3 (Orly <-> CDG) : Salariés actifs d Air France et de ses filiales aériennes : la gratuité est maintenue avec montée possible à tous les arrêts (dans l ordre d arrivée dans la file d attente). Ensemble des ayants droit ainsi que les ouvrants droit retraités : achat obligatoire d un titre de transport au même titre que sur les lignes 1, 2 et 4 Justificatifs à présenter au chauffeur Carte professionnelle pour les salariés actifs d Air France et des filiales aériennes. Mémo voyage imprimé dans sa totalité portant la mention «Accès Le Bus Direct autorisé» pour les ouvrants droit retraités et l ensemble des ayants droit (qu ils voyagent seuls ou avec le salarié actif). Réclamations Pour toute réclamation sur Le Bus Direct, vous pouvez contacter la société Aérolis à l adresse ci-dessous ou déposer une réclamation sur le site internet www.lebusdirect.com : Aérolis Service Commercial Lieu-Dit La Maladrerie Rue de Paris 77990 Le Mesnil-Amelot TAR n 542 - Janvier 2018 7
Assemblée générale de la Section Sud Ouest Toulouse Blagnac 6 février 2018 Le secrétaire général a précisé comment se déroule la préparation du congrès de l USRAF (avec la participation du maximum de syndiqués et des sections). IL a insisté sur l importance d un syndicalisme retraité et de l USRAF d autant que les projets du gouvernement sont plus que jamais dangereux. Le risque de voir le montant des retraites liés à l activité économique (et donc la possibilité d être revus à la baisse) est réel ainsi qu une privatisation du système de protection sociale et de santé. Quant à la baisse du pouvoir d achat, chacun a déjà pu la constater. 25 Camarades étaient présents (dont le Secrétaire Général Yvon TOUIL) malgré les difficultés de circulation dues aux intempéries et aux barrages routiers. Plusieurs s étaient excusés, empêchés de venir. Après un hommage rendu aux camarades disparus durant l année le secrétaire de notre section a présenté le bilan d activité. Six réunions de la commission exécutive locale et 5 nr de Notre Lettre édités dans l année. Une participation régulière à la CE centrale USRAF et à la CE départementale de l USR ainsi qu aux différentes actions et manifs nationales ou locales tout en maintenant un rapport avec les actifs ont marqué l année écoulée. De même nous préparons activement les congrès de l USR 31 et de l USRAF, avec en particulier un travail sur la prise de conscience, le rapport de force et quel projet politique (au sens noble) doit porter la CGT. L importance des JOURNÉES DE PENNE a été mise en avant avec le désir d élargir la participation. Le trésorier a présenté les comptes 2017, le budget 2017 avec le sérieux et la rigueur que nous lui connaissons tous ainsi que l état des effectifs. La discussion s est alors instaurée, dans le but d avoir un syndicat encore plus efficace et comment le renforcer en démontrant son utilité auprès des retraités, jusqu à l heure de l apéro fort apprécié suivi d un repas concocté par l équipe du restaurant de la Croix Du Sud. La journée s est terminée sur une note optimiste (1 adhésion et 2 participant(es) de plus à notre cel) et combative (préparation de la journée du 15 mars-qui sera suivie par celle du 22). UN BILAN POSITIF A CONCRÉTISER ET ACCENTUER DU- RANT L ANNÉE 2018 Gérard Gilabert TRANSPORTS AÉRIENS LE RETRAITÉ Directeur de la publication : M. Yvon TOUIL - «Union Syndicale des Retraités d Air France - CGT Orly Fret 693-94394 ORLY AEROGARE CEDEX» - Tél. : 01 41 56 04 04 Courriel : usrairfrancecgt@gmail.com - Administration : 263, rue de Paris - 93100 Montreuil - Commission paritaire n 1119-S-07064 - Imprimé par Rivet Presse Edition Limoges.